Vacances 2015, étape 5.

Point de départ :Châlons-en-Champagne, 8h40.
Point de destination :Fismes, 16h30.
Kilomètres du jour :77 km.
Kilomètres cumulés :383+77 = 460 km.
Départements traversés :Marne (51).

Le SMS du jour.

Le "Mistral champenois" fonctionne bien, il est régulier, bien orienté au nord, il chasse les nuages. 77 km contre le vent, sans prise de risque, Jean.

La trace du jour.

Y accéder intéractivement.

La journée.

Ce "mistral champenois" est inhabituel.
Dans mon projet initial, j'avais prévu de passer par Reims.
Par la suite, je me suis dit que je passerais par Epernay.
Ce "fameux" mistral persistant, et mon objectif étant encore fortement orienté au nord, j'ai été conservateur.
Je me procure le viatique à Châlons (Monop, place de la république).
J'ai longé la Marne (principalement en voie verte) jusqu'à Epernay, pour ensuite prendre une route directe vers Fismes (ma destination).
Cela fait un petit score kilométrique, mais je ne voyage pas selon le jugement ou le regard des autres !

Alimentation.

Le midi : saucisson, 200 grammes de pâtes, 200 grammes de taboulé.
Pour ce soir, lisez un peu plus loin...

Vitesse moyenne.

13.33 km/h.

La vie du destrier.

Pour la montée de Hautvillers, il a bien rusé.
Il a fait remplir ses gourdes au village (au 2/3 de la montée), en prétextant qu'il avait oublié de les remplir au matin.
Il a quand même fait un second arrêt pour reprendre son souffle...
Il était presque midi et demie et l'appel du ventre commençait à se faire sentir !

Quand le "fast-food" rejoint le "slow food".

Mes hébergeurs sont parfaitement honnêtes, et me font bien comprendre que le lundi soir, le choix gastronomique à courte distance est un peu limité.
L'établissement est idéalement situé, le long de la D31 reliant Compiègne à Reims, où passent et s'arrêtent bon nombre de semi-remorques.
L'établissement est aussi juste à côte du stade.

Concernant l'infrastructure, tout est "light", léger en français.
La cuisine est dans un chalet, la "salle", c'est un auvent de bois, avec des fermetures de tentes pour l'aspect latéral.

D'emblée, je commande une salade comme entrée et une brochette de dinde, comme plat principal.

La salade m'est servie rapidement.
Toute la vaisselle, c'est du 100 % jetable,... recyclable ?
Je termine la salade puis j'attends.
Rien ne se passe.
J'attends plus de 20 minutes, puis la seule employée de l'établissement, véritable femme orchestre me dit "quand voulez-vous la brochette ?".
"On est pas un restaurant", me suis-je fait répondre après quelques phrases de dialogue. L'établissement n'a pas l'habitude d'enchaîner les plats !

Si ce n'est pas un restaurant, quel est le statut de l'établissement ?

La serviette, c'est du papier cigarette.

Dix minutes après l'interpellation, je reçois enfin la brochette.
Entretemps, je me suis amusé à rédiger ces quelques lignes...

Enfin, avec la vaisselle "tout jetable", il y a un certain nombre de gestes à bien intégrer :
- pour détacher les morceaux de viande de la pique de bois, il ne faut pas forcer la solidité de la fourchette en plastique,
- il ne faut pas piquer complètement les frites, sinon on perfore également la barquette en matériau synthétique expansé.

- frite + sauce, c'est le même combat, les piques de la fourchette ne doivent pas dépasser !

Finalement, je n'ai passé que 1h30 dans l'établissement, pour deux plats.
Une bonne nouvelle, les frites sont "maison".